Note biographique sur Robert Steuckers

Note biographique sur Robert Steuckers

Chers lecteurs,
Voici le texte biographique sur Robert Steuckers, ancien secrétaire général de "Synergies Européennes", placé sur le site de "Wikipedia", le 19 juin 2006, et saboté depuis par des individus mal intentionnés.

Robert Steuckers
(Version du 19 juin 2006 à 22:03)

Robert Steuckers est né à Uccle près de Bruxelles, le 8 janvier 1956. Il a fréquenté l'Institut Saint-Jean Baptiste de la Salle où il a obtenu son diplôme d'études secondaires dans la section "Latin-Sciences", avec trois travaux dits de "maturité" (selon la terminologie belge de l'époque), sur le théâtre de Plaute (en latin, sous la direction du latiniste Salmon), sur l'histoire des pays européens du COMECON de 1945 à 1973 (en histoire sous la direction du romaniste Rodolphe Brouwers) et sur le théâtre d'Ibsen et Strindberg (sous la direction des germanistes Van den Abeele et Vereyken). Il a ensuite fréquenté les Facultés Universitaires Saint-Louis à Bruxelles et l'Université Catholique de Louvain, en philologie germanique, pour passer ensuite à l'école de traducteurs-interprètes "Marie Haps" à Ixelles, où il a obtenu un diplôme de langues allemande et anglaise, après présentation d'un mémoire sur la notion d'idéologie chez Ernst Topitsch (sous la direction des Prof. Robert Potelle et Albert Defrance).

Il a travaillé à la rédaction de la revue "Nouvelle école" à Paris en 1981. Il a fondé les revues "Orientations" en 1982 et "Vouloir" en 1983, avec le concours précieux de Jean-Edmond van der Taelen (1917-1996).

Son itinéraire s'inscrit dans le cadre de la "Nouvelle Droite", avec laquelle il a définitivement rompu en 1992, en ne ménageant pas ses critiques, acerbes, consignées dans un numéro de la revue "Vouloir". Il refuse tout engagement dans un parti politique, car de telles démarches corrompent la pensée et obligent à se vautrer dans des compromissions inacceptables.

Il a principalement abordé les thèmes de la géopolitique, sous l'impulsion du Général autrichien, Heinrich Jordis, Baron von Lohausen. Son deuxième thème de prédilection est la "révolution conservatrice" allemande et autrichienne, ainsi que ses retombées dans les pays européens. Il a donné des conférences en Belgique, en France, en Suisse, au Portugal, en Italie, en Angleterre, en Allemagne, en Autriche et en Russie sur ces thématiques. Il a collaboré à de nombreuses revues en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique latine.

Dans le domaine de la géopolitique, son souci majeur est de dégager les peuples d'Eurasie de la tutelle américaine et de voir advenir une Europe unie, débarrassée des inimitiés du passé. Cette option l'a rapproché du philosophe russe Alexandre Douguine. Elle s'inspire principalement du grand juriste allemand Carl Schmitt (1888-1985).

Autour de l'Association Universitaire Provence-Europe, animée par Christiane Pigacé, Professeur à l'IEP d'Aix-en-Provence, et de Maitre Thierry Mudry, du Barreau de Marseille, il a participé à plusieurs universités d'été dans le Luberon. Ces activités para-universitaires ont ensuite essaimées en Italie et en Allemagne.

Il a participé au Congrès de Vienne sur le centième anniversaire de la naissance du philosophe traditionaliste italien Julius Evola (1898-1974)et au Symposium de Zurich, un an après, célébrant, lui, le vingt-cinquième anniversaire de sa disparition.
Ses auteurs de prédilection sont Ernst Jünger, Georges Orwell, Arthur Koestler, Fiodor Dostoïevski, Camille Lemonnier, David Herbert Lawrence.

Il a dirigé un bureau de traduction à Bruxelles de 1985 à 2005, surtout dans les domaines du droit, de l'architecture et des relations publiques (lobbying auprès de la Commission Européenne). Il donne des cours de langues.

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